Comment prévenir les risques d'AVC ?

Quels sont les principaux facteurs de risque d'un AVC ?

Il existe deux types d’accident vasculaire cérébral (AVC) : l’AVC ischémique et l’AVC hémorragique. Selon le type d’AVC, les facteurs de risque peuvent avoir une origine physiologique ou pathologique (dues à un problème de santé), voire provenir d’habitudes nocives.

Comprendre les deux différents types d'AVC

Les principaux facteurs identifiés de risque global d'AVC sont tous associés à l'AVC ischémique, conséquence du manque d'apport d'oxygène dans une partie du cerveau. L'accident vasculaire cérébral peut aussi avoir une origine hémorragique, due à un saignement intracérébral après la rupture d'un vaisseau sanguin. Ce second type d’AVC est, quant à lui, souvent déclenché par une mauvaise hygiène de vie et une hypertension artérielle.

Les risques d’AVC d’origine physiologique

Le risque d’AVC, plus particulièrement ischémique, augmente en raison de certains facteurs physiologiques, sur lesquels on ne peut agir directement. Ces facteurs sont les suivants :

• l'âge – plus de 50 % des AVC surviennent chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Ce taux chute à 25 % chez les individus de moins de 65 ans ;
• le sexe – le risque d’AVC augmente chez les femmes après la ménopause ;
• les antécédents familiaux – le risque d’AVC est plus important chez les personnes dont les proches parents sont sujets ou ont déjà souffert d’un AVC ;
• les origines – certaines ethnies sont plus susceptibles de développer un AVC, c’est par exemple le cas des personnes Amérindiennes, des Inuits, des Africains ou des Asiatiques du Sud.

Les risques d’AVC d’origine pathologique

Certains problèmes de santé peuvent entraîner un risque d’AVC, plus précisément :

• l'hypertension artérielle – facteur de risque majeur, l'hypertension artérielle est responsable de 44,5 % des AVC hémorragiques et de 31,5 % des AVC ischémiques. Les antécédents d'hypertension artérielle multiplieraient même par 9 le risque de souffrir d'un AVC avant 45 ans ;
• les déficits cognitifs d’origine vasculaire – les troubles impactant la capacité d’être conscient, de penser et de ressentir augmentent les risques d’AVC. Par exemple, les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ont plus de chances d’être victimes d’un AVC ;
• un taux élevé de cholestérol – il s’agit même d’un des facteurs de risque les plus fréquents. Toutefois, il reste contrôlable, notamment grâce à une meilleure alimentation ;
• l'hypercholestérolémie et le diabète – certaines maladies cardiaques, la fibrillation atriale ou auriculaire, une anomalie de la valve cardiaque, l'insuffisance cardiaque et l'arythmie sont les principaux facteurs de risque d'un AVC d'origine cardiaque.

Des risques multipliés par une mauvaise hygiène de vie

Manger équilibré et avoir une vie saine est primordial pour se maintenir en bonne santé et prévenir certains troubles cardiaques et/ou liés à l'âge. En effet, les habitudes nocives pour l’organisme augmentent les risques d'AVC, notamment :

• le tabagisme – il est responsable d'un accident vasculaire cérébral sur 5. Une personne non-fumeuse diminue de moitié le risque de souffrir d’un AVC, particulièrement de type ischémique ;
• une consommation d'alcool abusive est un facteur aggravant ;
• la sédentarité – la pratique d'une activité physique régulière diminue d'un tiers les risques d'AVC ;
• une alimentation peu équilibrée – une alimentation trop riche augmente le risque d’AVC. De plus, les personnes en surpoids ou obèses y sont également plus sujettes ;
• le stress.

5 conseil pour prévenir le risque d’AVC

Contrôler les facteurs de risque d'AVC réduit sensiblement le nombre d'attaques cérébrales. Vous pouvez donc améliorer votre état de santé général et réduire le risque d'accident vasculaire avec des actions concrètes.

1. Arrêter de fumer

Arrêter de fumer, ou réduire fortement sa consommation journalière de cigarettes, éloigne fortement le risque d’AVC. D’autant que le tabac est également responsable de nombreuses maladies cardio-vasculaires, comme l'infarctus du myocarde.

2. Réduire sa consommation d’alcool

La consommation d’alcool doit rester raisonnable pour éviter de souffrir d’un AVC. En règle générale, on recommande de se limiter à moins de trois verres de vin par jour pour les hommes et à deux verres pour les femmes.

3. Manger sainement

Manger sainement permet de préserver un bon taux de cholestérol et de lutter contre le surpoids et l'obésité - soit autant de facteurs augmentant le risque d’AVC. Le poisson, les légumes et les fruits sont vivement recommandés. Pour rappel, on parle de surpoids quand l'Indice de masse corporelle, IMC, est supérieur à 25, et d'obésité s'il est supérieur à 30. Bon à savoir : Pour adopter de bonnes habitudes alimentaires et réduire les risques d’AVC, vous avez la possibilité de consulter votre médecin généraliste ou un spécialiste de la nutrition. Radiance mutuelle prend notamment en charge les consultations de diététicien jusqu'à 150 € par an.

4. Pratiquer une activité physique régulière

Au moins 30 minutes d'activité physique par jour suffisent à prévenir les risques d’AVC. L’effort physique comprend de nombreux bénéfices. Toutefois, nul besoin de s’imposer des entraînements intensifs. Un peu de marche à pied ou de sport doux comme le yoga peuvent suffire.

5. Surveiller sa santé

Pour prévenir le risque d’AVC, pensez à vérifier régulièrement :

• vos taux de cholestérol et de glycémie ;
• votre poids ;
• votre tension.

Comment reconnaître les signes d’un AVC ?

Si vous pensez être le témoin d’un AVC, certains signes vous permettront de vous en assurer :