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Symptômes d’un AVC : les signes
L'AVC ou accident vasculaire cérébral survient lorsqu'un vaisseau alimentant le cerveau est obstrué ou rompu. En résulte un apport en oxygène altérant le fonctionnement normal d'une ou plusieurs zones cérébrales. En 2013, 100 300 hospitalisations pour accidents neuro-vasculaires ont été répertoriées en France, soit un AVC toutes les 5 minutes. Connaître les différents types d'AVC et leurs signes associés, permet cependant de limiter les décès et de réduire les conséquences de cet événement de santé grave et fréquent.
De l'AIT à l'AVC
On dénombre 3 types d'accidents neuro-vasculaires communément appelés « attaques cérébrales ».
AVC ischémique ou infarctus cérébral
Il résulte soit :
- d'une artère bouchée par une plaque riche en cholestérol. On parle alors de thrombose cérébrale responsable de 40 à 50 % des AVC.
- d'un caillot de sang obstruant l'artère. C'est alors une embolie pulmonaire cause de 30 % des accidents vasculaires cérébraux.
AVC hémorragique
Généralement dû à une rupture d'anévrisme, cet AVC survient dans 20 % des cas. D'autres facteurs comme les crises d'hypertension, les tumeurs ou divers troubles de la coagulation peuvent également entraîner des hémorragies cérébrales.
L'accident ischémique transitoire, AIT
Si cette obstruction se résorbe d’elle-même sans provoquer de séquelles, on parle d’AIT. Les symptômes de l'accident ischémique transitoire sont identiques à ceux de l'AVC mais ne durent que quelques minutes. Malgré sa brièveté, l'AIT est dans un tiers des cas, un signe précurseur d'AVC.
Quels sont les signes annonciateurs d'un accident vasculaire cérébral ?
Selon la prestigieuse American Heart Association, connaître les signaux d'alerte des accidents vasculaires cérébraux permettrait de sauver des milliers de vie. Des symptômes caractéristiques à surveiller :
- engourdissement d'une jambe ou d'un côté du visage,
- baisse brutale ou unilatérale de la vision,
- trouble de la sensibilité d'un membre ou d'un côté,
- trouble du langage, difficulté à s'exprimer à articuler,
- perte soudaine d'équilibre, vertiges, instabilité en marchant, difficulté à coordonner ses mouvements,
- trouble de la compréhension,
- céphalées brutales et intenses,
- d'autres symptômes plus atypiques tels des douleurs à la poitrine, un essoufflement, un état mental altéré, des nausées, etc.
Dans le cadre d'un premier accident vasculaire transitoire, ces signes ne laissent généralement pas de séquelles. Mais la survenue répétée d'AIT multiplie les risques d'AVC et doit pousser la personne concernée à consulter un professionnel de santé.
La politique de prévention « AVC, agir vite c'est important » mise en place par le gouvernement résume les 3 signes distinctifs devant alerter :
- déformation de la bouche : le sourire de la personne n'est pas symétrique ;
- faiblesse d'un côté du corps : la personne ne peut pas lever ses deux bras à même hauteur, l'un d'eux retombe ;
- troubles de la parole : la personne a du mal à comprendre vos propos et/ou à répéter une phrase.
AVC : comment réagir si des symptômes apparaissent ?
Toute personne témoin d'un AVC ou le patient lui-même s'il est en mesure de le faire, doit contacter le 15 (Samu).
En ligne avec les services d'urgence, il est impératif de parler doucement et distinctement afin que les informations suivantes soient audibles :
- identité du témoin et/ou du malade,
- numéro de téléphone, adresse exacte du lieu de l'accident (rue, étage, porte, code d'accès...),
- signes d'AVC vous ayant alerté, leur début, leur durée, leur répétition et leur évolution.
En attendant les médecins, il est recommandé :
- d'allonger la personne avec un oreiller sous la tête,
- de regrouper, s'il y a lieu, les derniers examens médicaux réalisés,
- de ne pas faire manger, ni boire le patient,
- de ne lui donner aucun médicament, même en cas de traitement habituel.
En France, l'accident vasculaire cérébral est la 1ère cause de mortalité chez les femmes et la 3ème chez les hommes. Sachant que les premières heures qui suivent un AVC sont capitales pour limiter l'extension des lésions et la gravité des séquelles, il est primordial de savoir repérer les signes annonciateurs d'un AVC ou d'un AIT.
Bon à savoir
L'AVC peut-être engendré par une alimentation non équilibrée ou excessive. Ainsi adopter certaines habitudes alimentaires permet de réduire les risques d'accident et de vivre plus sereinement. Pour vous renseigner et bénéficier de conseils avisés, vous avez la possibilité de consulter votre médecin généraliste ou un spécialiste de la nutrition.
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