Comment choisir le bon sport pour nos enfants ?
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Comment choisir le bon sport pour nos enfants ?

Le sport améliore le développement psychomoteur de l’enfant. C’est un outil essentiel pour améliorer leur équilibre, leur coordination mais également pour stimuler leurs repères dans l’espace, le tout, de manière ludique.

Quand on parle de sport plusieurs choix s’offrent à vos enfants. Qu’ils soient introvertis ou agités, solitaires ou sociables le choix du sport ne sera pas le même.

Chaque enfant a sa propre personnalité et ses envies. Il est important de se débarrasser des clichés. Le sport de combat est-ce pour les enfants agités ? l’équitation pour les calmes ? Ce n’est pas aussi simple.

 

A quel âge choisir un sport pour mon enfant ?

L’enfant peut pratiquer une activité dès le plus jeune âge. Au début on parlera d’éveil car ce sont des activités douces qui aide à développer ses sens et à prendre conscience de son corps. Vous pouvez proposer à votre tout petit de la babygym ou des cours de bébé nageur. Avant 6 ou 7 ans, on parlera plus d’activité physique que de sport. Il s’agit pour l’enfant de se dépenser en découvrant des activités variées telles que l’escalade, la natation, le judo, le multisports, etc. Après cet âge, chaque enfant fait plus facilement son propre choix et s’orientera vers un ou plusieurs sports en fonction de ce qu’il souhaite développer (esprit d’équipe, respect de l’autre, aventure, etc.) et de ses affinités.

Quels sports pour un enfant très actif ?

Il faut d’abord être à l’écoute de son enfant selon Stéphanie Nguyen, médecin-pédiatre à l'Insep. Pour les enfants très actifs, dit parfois hyperactifs, les sports collectifs ou les sports de combats sont parfois mal adaptés. Ils défoulent mais cela provoque beaucoup d’émotions, d’excitation, ce qui est parfois difficile de gérer. Préférez des sports individuels où votre enfant peut être au contact des autres sans pour autant les affronter. L’équitation, l’escalade, l’athlétisme, la gymnastique ou encore la natation sont souvent une bonne alternative. Cependant, si votre enfant est un passionné de sports collectifs, vous pouvez bien sûr lui en proposer aussi. Il faut accepter d’accueillir son énergie et ses émotions après cette activité.

Les bienfaits des sports collectifs ?

Les sports collectifs favorisent le développement de l’estime et de la confiance en soi. Ils permettent aux enfants d’être acceptés par leurs pairs, en trouvant leur place au sein d’un groupe. Pour les enfants timides, c’est une bonne solution pour se sociabiliser de manière ludique. Le sport peut les aider à s’intégrer dans leur environnement. Les activités de ballon type foot, basket, handball, volleyball etc. sont parfait pour se dépenser. Ces sports d’équipe demandent du respect, de la coopération et une sociabilisation importante. Ils commencent souvent à partir de l’âge de 6 ou 8 ans mais vous pouvez parfois avoir des initiations avant. Pour les enfants qui veulent gagner en vitesse, dextérité, agilité, concentration et coordination, misez sur les sports collectifs. Le soutien et les encouragements des parents et de l’entraineur sont indispensables pour que l’enfant se sente bien en pratiquant cette activité.

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De l’endurance pour les enfants en surpoids ?

Le sport est un précieux atout pour la santé de l’enfant. Il aide à avoir une perte de poids progressive et durable mais il faut bien le choisir. L’idéal est de proposer, au choix, un sport d’endurance tel que la natation, le cyclisme ou encore la course à pieds à intensité modérée. Il ne faut pas commencer un sport de manière trop intensive ou trop longue au risque de décourager l’enfant. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les enfants âgés de 5 à 17 ans devraient pratiquer au moins 60 minutes d’activité physique modérée à intense chaque jour. Si votre enfant n’est pas un adepte du sport, commencez déjà par 30 à 45 minutes deux à trois par semaine. De plus, vous pouvez intégrer de la marche rapide ou du vélo aussi souvent que possible dans le quotidien de votre enfant. Pourquoi pas lui proposer un défi « nombre de pas » ou des activités ludiques comme un parcours d’obstacles pour travailler son endurance ?

La compétition, une obligation ?

La compétition contribue à augmenter la connaissance, la confiance et le dépassement de soi. L’enfant connait mieux ses forces, ses limites. L’acceptation de la défaite est importante dans un contexte de compétition. Il faut cependant rester vigilent car dans une compétition, il y a souvent une grande pression sur l’enfant ce qui peut lui causer du stress. Il est important de ne pas comparer son enfant aux autres, de ne pas le blâmer en cas d’échec et d’avoir des attentes justes. La compétition est intéressante si elle est bien accompagnée. Elle va permettre à l’enfant de se dépasser mais ce n’est absolument pas une obligation. Le choix doit venir de l’enfant. Veillez également à ce que le sport à haut niveau n’ait pas d’impacts négatifs sur la santé de l’enfant. Une activité trop intensive à certaines périodes de la vie des sportifs et sportives de haut niveau, peut engendrer des effets délétères sur la croissance, le développement osseux, le métabolisme et le développement pubertaire. C’est parfois le cas pour la gymnastique ou la danse à haut niveau, par exemple.

 

 

Votre enfant doit pratiquer le sport qu’il aime, qui lui apporte une sensation de bien-être physique et mental. Pour que ce ne soit pas une corvée ou une source de frustration, l’idéal est vraiment de lui faire choisir le sport qu’il souhaite pratiquer. Le choix sera différent en fonction de son caractère, de ses valeurs. Que ce soit un sport individuel ou collectif, la compétition n’est pas une finalité. Chaque enfant doit avant tout faire du sport pour son plaisir et sa santé. Cependant si se challenger est important pour lui, veillez à l’accompagner et le soutenir dans ses compétitions. Quelque soit l’activité, félicitez-le c’est important pour l’encourager à fournir des efforts. Le sport en famille c’est encore mieux. Enfin, pensez aux stages d’été ou portes ouvertes, ils permettent à votre enfant de découvrir un nouveau sport avant de s’engager.

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